Musique de Thaïlande
octobre 15, 2018
La musique traditionnelle thaïlandaise, monodique et de tradition orale, s’est constituée sous la triple influence des musiques indienne, chinoise et khmère mais aussi grandement influencée par les musiques javanaise et birmane. Elle remonterait au XIè siècle.
L’orchestre, le piphat produit des sons très particuliers en raison de la complexité des gammes composées de cinq clés et sept degrés égaux à l’octave. Le piphat rassemble de cinq à plus de vingt instruments en bois, à vent et percussions, parmi lesquels :
- une sorte de hautbois, le pinai
- un xylophone, le wong-yai fait de bambou et bois séchés
- une série de gongs, énormes ou de petite taille, khong wong
- un ensemble de petites cymbales, ching lek ou ching yai
- des tambours
- plusieurs cordes, telles que le chakhay, sorte de cithare à manche épais en bois incrusté d’ivoire ; le saw sam sai, taillé dans une demi noix de coco de forme triangulaire, aux sonorités proches du violon
- des flûtes.
- un xylophone, le wong-yai fait de bambou et bois séchés
- une série de gongs, énormes ou de petite taille, khong wong
- un ensemble de petites cymbales, ching lek ou ching yai
- des tambours
- plusieurs cordes, telles que le chakhay, sorte de cithare à manche épais en bois incrusté d’ivoire ; le saw sam sai, taillé dans une demi noix de coco de forme triangulaire, aux sonorités proches du violon
- des flûtes.
GENRES
— chant et voix : luk thung / morlam
— musiques de cour : khrûang saï / mahôri / piphât
— musiques populaires : khlang khêk / khon / Râmâyana
— danses : kantrum / ramvong
— musiques modernes : luk krung / luk thung / mor lam sing / phleng phua chiwit / string
ENSEMBLES INSTRUMENTAUX
mahori (instruments à percussions mélodiques)
kruang sai (ensemble d’instruments à cordes, une flûte en bambou et percussions)
pî phat (mêle cordes et percussions).
INSTRUMENTS
pinai ou pi nay (hautbois)
sau sam sai (vièle à pique à 3 cordes)
so thaï (vièle)
khouy ou khlui (flûte en bambou)
khong wong (ensemble de 16 ou 17 gongs bulbés posés horizontalement et suspendus par des lanières de cuir sur un cadre circulaire en rotin)
ranad ek (xylophone aigu à lames en bambou)
ranad thom (xylophone grave à lames en bois dur)
takhê (cithare)
katchapi (cithare)
skor (tambours à deux peaux frappés à l’aide de bâtons en bois)
tjiwaing (clavier de 12 à 18 petits gongs reposant sur des cordes à l’intérieur d’un caisson circulaire en bois)
mohara-thuk (tambour de bronze)
mong (gong)
ching (paire de cymbales de petites dimensions)
chap (paire de cymbales de grandes dimensions)
so duang et so su (luths à archet d’origine chinoise)
taphon (tambour à baril horizontal, à double membrane, joué avec les mains)
klong that (ensemble de 2 grands tambours verticaux, percutés avec des baguettes)
thon (tambour à calice semblable au darbukka du Proche-Orient).
THÉORIE
Mode : bâtie sur 5 modes pentatoniques et utilise deux formes traditionnelles : ruang et thao.
Le ruang est fondé sur une mélodie binaire diatonique inlassablement répétée et variée. Plus récent, le thao est lui-même tiré du ruang ; il fait alterner des parties vocales et des parties instrumentales, et repose sur des principes de variations plus complexes. La musique thaïlandaise emprunte à deux corpus thématiques les mélodies thaïes d’une part, anciennes et pentatoniques, et les mélodies môns d’autre part, de conception plus récente et qui reposent sur la division de l’octave en sept degrés tempérés.
LIENS