Citations sur la musique
février 23, 2022
Citations sur un thème donné
ACCORD
Beethoven L. van : "Les effets les plus étonnants que l'on attribue au seul génie du compositeur, ne sont souvent obtenus que grâce à la mise en œuvre judicieuse de l'accord de septième diminuée".
ADAGIO
Mahler G. : "Quand un adagio ne semble avoir eu aucun effet sur le public, je le reprends la fois suivante non pas plus vite, mais plus lentement !".
ÂME
Fantin-Latour H. "L'âme est une musique qui se joue derrière le rideau de chair, on ne peut pas la peindre mais on peut la faire entendre... du moins essayer, montrer qu'on y a pensé".
ANGLAIS
Beecham Th. : "Les Anglais n'aiment peut-être pas la musique mais ils aiment le bruit qu'elle fait".
ARCHITECTURE
Goethe J. W. von : "L'architecture est une musique figée".
ART
Adorno T. W. : "L'art ne doit pas garantir ou refléter la paix et l'ordre, mais forcer à apparaître ce qui se cache sous la surface et résister donc à l'oppression du superficiel, de la façade".
Aristote : "L'art imite la nature".
Nietzsche Fr. : "L'art est un complément et un accomplissement de l'existence destiné à nous persuader de continuer à vivre".
ARTISTE
Debussy Cl. : "Un artiste est par définition un homme habitué au rêve et qui vit parmi des fantômes".
ART TOTAL
Hoffmann E. T. A. : "Ce n'est point par une image vide, ou une allégorie, que le musicien dit que, pour lui, couleurs, lumières et parfums sont des sons et qu'en leur combinaison il perçoit un merveilleux concert".
BAGUETTE
Boulez P. : "Si je dirige sans baguette, c'est que je n'en ai jamais éprouvé le besoin. Ce qui compte c'est la directivité du geste et son exactitude. Quand le geste est tout à fait précis, il n'y a pas besoin de prolongement optique".
BEATLES
Brel J. : "Les Beatles n'ont fait qu'ajouter une pédale Charleston aux harmonies de Fauré.
BRUIT
Pratella F. B. : "Les moteurs de nos villes industrielles pourront dans quelques années être savamment entonnés de manière à former de chaque usine un enivrant orchestre de bruits".
CHANSON
Péguy Ch. : "Rien n'est aussi profond que la chanson populaire".
CHANT
Ventadour B. de : "Chanter ne peut guère valoir si au dedans du cœur ne se lève le chant ; ni le chant ne peut du cœur s'élever si n'y réside l'amour pur".
Wagner R. : "Ce qui n'est pas digne d'être chanté, n'est pas digne de la poésie".
CHANTER
Sarraute N. : "On a dit que ce que les gens supporte,t moins bien, c'est d'être accusés de chanter faux. Je crois que d'être soupçonné de manquer de goût est plus pénible".
COHÉRENCE
Webern A. : "On ne peut imaginer plus grande cohérence que celle que l'on obtient lorsque, d'un bout à l'autre de l'œuvre, toutes les parties énoncent la même Idée".
COMPOSER
Bosseur J;-Y. : "Composer, pour moi, ne consiste pas seulement à écrire des œuvres de concert destinées à être réalisées par une catégorie limitée de musiciens professionnels. Par une série d'ateliers, je souhaiterais faire entrer dans le vif de certains axes de réflexions, de pratique des nouvelles musiques ; et une telle activité me semble précisément complémentaire de la démarche du concert, en ce quelle permet une plus grande intimité avec le "faire" musical, qu'elle remet un moment en question les coupures entre le compositeur, l'interprète, le public".
COUAC
Boigne Ch. de : "Habeneck avait la mauvaise habitude de mettre toujours la salle dans la confidence des couacs qui se perpétraient dans son orchestre. A chaque fausse note, il se retournait et désignait de son archet le coupable à la vindicte publique".
COULEUR
Baudelaire Ch. : "Il serait vraiment surprenant que le son ne pût pas suggérer la couleur, que les couleurs ne pussent pas donner l'idée d'une mélodie, que les sons et les couleurs fussent impropres à donner des idées".
Messiaen O. : "Une musique en vitrail, un tournoiement de couleurs complémentaires, un arc-en-ciel théologique".
ECOLE
Satie E. : "Il n'y a pas d'école Satie. Le Satisme ne saurait exister. On m'y trouverait hostile. En art, il ne faut pas d'esclavage".
FORME
Schönberg A. : "La forme dans les arts, et particulièrement en musique a pour objet essentiel l'intelligibilité".
FUGUE
Beethoven L. van : "Écrire une fugue n'est pas difficile, j'en avais fait par dizaines en mes années d'études. Mais l'imagination réclame aussi ses droits, et il faut faire entrer, aujourd'hui, dans cette forme ancienne, un véritable élément poétique".
GESTE
Ansermet E. : "Le geste du chef d'orchestre ne peut être appris, pas davantage qu'un geste de colère ou d'amour. Il ne sera efficace que s'il est organique, c'est à dire personnel. C'est pourquoi il est si divers, et si difficile -pour ne pas dire impossible- à juger du dehors".
HARMONIE
Platon : "La vie entière de l'homme est dominée par l'harmonie et le rythme qui font naître en lui la puissance et la sagesse".
Schönberg A. : "La différence essentielle entre l'harmonie et la mélodie est que l'harmonie exige de l'auditeur une analyse plus prompte parce que les sons sont émis simultanément. Dans la mélodie l'auditeur dispose de plus de temps pour établir la synthèse".
INSTRUMENT
Varèse E. : "Il faut que notre alphabet musical s'enrichisse. Nous avons aussi terriblement besoin de nouveaux instruments. Les futuristes (Marinetti et ses bruitistes) ont commis à cet égard une grosse erreur. Les nouveaux instruments ne doivent être, après tout, que des moyens temporaires d'expression. Les musiciens doivent aborder cette question avec le plus grand sérieux, aidés par des ingénieurs spécialisés. J'ai toujours senti dans mon œuvre personnelle le besoin de nouveaux moyens d'expression. Je refuse de ne me soumettre qu'à des sons déjà entendus. Ce que je recherche, ce sont de nouveaux moyens techniques qui puissent se prêter à n'importe quelle expression de la pensée et la soutenir".
INTERPRÉTATION
Brelet G. : "Toute interprétation est la limitation d'une perspective qui pourtant embrasse l'œuvre totale : l'originalité de l'exécution, c'est précisément de retrouver à sa manière et selon sa perspective propre la totalité de l'œuvre".
LIBERTÉ
Debussy Cl. : "Je voulais à la musique une liberté qu'elle contient peut-être plus que n'importe quel art, n'étant pas bornée à une reproduction plus ou moins exacte de la nature, mais aux correspondances mystérieuses entre la nature et l'imagination".
LIVRET
Gluck C. W. : "Le livret doit offrir au musicien l'occasion d'exprimer les grandes passions et de créer une musique énergique et touchante".
Gluck C. W. : "Dans le livret, l'auteur doit substituer aux descriptions fleuries, aux comparaisons superflues et aux sentencieuses et froides moralités, le langage du cœur".
MANUSCRIT
Beethoven L. van : "Lorsque je revis mes premiers manuscrits, quelques années après les avoir écrits, je me demandai si je n'étais pas fou de mettre dans un seul morceau de quoi en composer vingt. J'ai brûlé ces manuscrits afin qu'on ne les voie jamais, et j'aurais commis bien des extravagances sous les conseils de papa Haydn et d'Albrechtsberger".
MÉLODIE
Messiaen O. : "Les mélodies que l'on entend sont douces, celles que l'on entend pas sont plus douces encore..".
Stravinsky I. : "La mélodie est le chant musical d'une phrase cadencée".
MOUVEMENT
Langer S. : "Le mouvement physique des sons est, en bref, quelque chose de radicalement différent du mouvement, il n'en a que l'apparence et rien de plus".
MUSICIEN
Boèce : "Le musicien est celui qui a acquis la science du chant par la raison, sans subir l'esclavage de la pratique".
MUSIQUE
Baudelaire Ch. : "La musique creuse le ciel".
Hanslick E. : "La musique n'exprime rien en dehors d'elle même".
Hanslick E. : "Le contenu de la musique ce sont des formes en mouvement".
Leibniz G. W. : "La musique est une mathématique qui s'ignore".
Nietszche Fr. : "La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain".
Platon : "La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux".
Adorno T. W. : "L'art ne doit pas garantir ou refléter la paix et l'ordre, mais forcer à apparaître ce qui se cache sous la surface et résister donc à l'oppression du superficiel, de la façade".
Aristote : "L'art imite la nature".
Nietzsche Fr. : "L'art est un complément et un accomplissement de l'existence destiné à nous persuader de continuer à vivre".
ARTISTE
Debussy Cl. : "Un artiste est par définition un homme habitué au rêve et qui vit parmi des fantômes".
ART TOTAL
Hoffmann E. T. A. : "Ce n'est point par une image vide, ou une allégorie, que le musicien dit que, pour lui, couleurs, lumières et parfums sont des sons et qu'en leur combinaison il perçoit un merveilleux concert".
BAGUETTE
Boulez P. : "Si je dirige sans baguette, c'est que je n'en ai jamais éprouvé le besoin. Ce qui compte c'est la directivité du geste et son exactitude. Quand le geste est tout à fait précis, il n'y a pas besoin de prolongement optique".
BEATLES
Brel J. : "Les Beatles n'ont fait qu'ajouter une pédale Charleston aux harmonies de Fauré.
BRUIT
Pratella F. B. : "Les moteurs de nos villes industrielles pourront dans quelques années être savamment entonnés de manière à former de chaque usine un enivrant orchestre de bruits".
CHANSON
Péguy Ch. : "Rien n'est aussi profond que la chanson populaire".
CHANT
Ventadour B. de : "Chanter ne peut guère valoir si au dedans du cœur ne se lève le chant ; ni le chant ne peut du cœur s'élever si n'y réside l'amour pur".
Wagner R. : "Ce qui n'est pas digne d'être chanté, n'est pas digne de la poésie".
CHANTER
Sarraute N. : "On a dit que ce que les gens supporte,t moins bien, c'est d'être accusés de chanter faux. Je crois que d'être soupçonné de manquer de goût est plus pénible".
COHÉRENCE
Webern A. : "On ne peut imaginer plus grande cohérence que celle que l'on obtient lorsque, d'un bout à l'autre de l'œuvre, toutes les parties énoncent la même Idée".
COMPOSER
Bosseur J;-Y. : "Composer, pour moi, ne consiste pas seulement à écrire des œuvres de concert destinées à être réalisées par une catégorie limitée de musiciens professionnels. Par une série d'ateliers, je souhaiterais faire entrer dans le vif de certains axes de réflexions, de pratique des nouvelles musiques ; et une telle activité me semble précisément complémentaire de la démarche du concert, en ce quelle permet une plus grande intimité avec le "faire" musical, qu'elle remet un moment en question les coupures entre le compositeur, l'interprète, le public".
COUAC
Boigne Ch. de : "Habeneck avait la mauvaise habitude de mettre toujours la salle dans la confidence des couacs qui se perpétraient dans son orchestre. A chaque fausse note, il se retournait et désignait de son archet le coupable à la vindicte publique".
COULEUR
Baudelaire Ch. : "Il serait vraiment surprenant que le son ne pût pas suggérer la couleur, que les couleurs ne pussent pas donner l'idée d'une mélodie, que les sons et les couleurs fussent impropres à donner des idées".
Messiaen O. : "Une musique en vitrail, un tournoiement de couleurs complémentaires, un arc-en-ciel théologique".
ECOLE
Satie E. : "Il n'y a pas d'école Satie. Le Satisme ne saurait exister. On m'y trouverait hostile. En art, il ne faut pas d'esclavage".
FORME
Schönberg A. : "La forme dans les arts, et particulièrement en musique a pour objet essentiel l'intelligibilité".
FUGUE
Beethoven L. van : "Écrire une fugue n'est pas difficile, j'en avais fait par dizaines en mes années d'études. Mais l'imagination réclame aussi ses droits, et il faut faire entrer, aujourd'hui, dans cette forme ancienne, un véritable élément poétique".
GESTE
Ansermet E. : "Le geste du chef d'orchestre ne peut être appris, pas davantage qu'un geste de colère ou d'amour. Il ne sera efficace que s'il est organique, c'est à dire personnel. C'est pourquoi il est si divers, et si difficile -pour ne pas dire impossible- à juger du dehors".
HARMONIE
Platon : "La vie entière de l'homme est dominée par l'harmonie et le rythme qui font naître en lui la puissance et la sagesse".
Schönberg A. : "La différence essentielle entre l'harmonie et la mélodie est que l'harmonie exige de l'auditeur une analyse plus prompte parce que les sons sont émis simultanément. Dans la mélodie l'auditeur dispose de plus de temps pour établir la synthèse".
INSTRUMENT
Varèse E. : "Il faut que notre alphabet musical s'enrichisse. Nous avons aussi terriblement besoin de nouveaux instruments. Les futuristes (Marinetti et ses bruitistes) ont commis à cet égard une grosse erreur. Les nouveaux instruments ne doivent être, après tout, que des moyens temporaires d'expression. Les musiciens doivent aborder cette question avec le plus grand sérieux, aidés par des ingénieurs spécialisés. J'ai toujours senti dans mon œuvre personnelle le besoin de nouveaux moyens d'expression. Je refuse de ne me soumettre qu'à des sons déjà entendus. Ce que je recherche, ce sont de nouveaux moyens techniques qui puissent se prêter à n'importe quelle expression de la pensée et la soutenir".
INTERPRÉTATION
Brelet G. : "Toute interprétation est la limitation d'une perspective qui pourtant embrasse l'œuvre totale : l'originalité de l'exécution, c'est précisément de retrouver à sa manière et selon sa perspective propre la totalité de l'œuvre".
LIBERTÉ
Debussy Cl. : "Je voulais à la musique une liberté qu'elle contient peut-être plus que n'importe quel art, n'étant pas bornée à une reproduction plus ou moins exacte de la nature, mais aux correspondances mystérieuses entre la nature et l'imagination".
LIVRET
Gluck C. W. : "Le livret doit offrir au musicien l'occasion d'exprimer les grandes passions et de créer une musique énergique et touchante".
Gluck C. W. : "Dans le livret, l'auteur doit substituer aux descriptions fleuries, aux comparaisons superflues et aux sentencieuses et froides moralités, le langage du cœur".
MANUSCRIT
Beethoven L. van : "Lorsque je revis mes premiers manuscrits, quelques années après les avoir écrits, je me demandai si je n'étais pas fou de mettre dans un seul morceau de quoi en composer vingt. J'ai brûlé ces manuscrits afin qu'on ne les voie jamais, et j'aurais commis bien des extravagances sous les conseils de papa Haydn et d'Albrechtsberger".
MÉLODIE
Messiaen O. : "Les mélodies que l'on entend sont douces, celles que l'on entend pas sont plus douces encore..".
Stravinsky I. : "La mélodie est le chant musical d'une phrase cadencée".
MOUVEMENT
Langer S. : "Le mouvement physique des sons est, en bref, quelque chose de radicalement différent du mouvement, il n'en a que l'apparence et rien de plus".
MUSICIEN
Boèce : "Le musicien est celui qui a acquis la science du chant par la raison, sans subir l'esclavage de la pratique".
MUSIQUE
Baudelaire Ch. : "La musique creuse le ciel".
Hanslick E. : "La musique n'exprime rien en dehors d'elle même".
Hanslick E. : "Le contenu de la musique ce sont des formes en mouvement".
Leibniz G. W. : "La musique est une mathématique qui s'ignore".
Nietszche Fr. : "La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain".
Platon : "La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux".
Proust M. : "La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes".
Schopenhauer A. : "L'influence de la musique est plus puissante et plus pénétrante que celle des autres arts; ceux-ci n'expriment que l'ombre tandis qu'elle parle de l'être".
Socrate : "La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques".
Stravinsky I. : "La musique est un art du temps".
Stravinsky I. : "La musique naît d'une organisation du temps".
Stravinsky I. : "Les éléments sonores ne constituent la musique que par l'effet de leur organisation, organisation qui présuppose une action consciente de l'homme".
Tolstoï L. : "Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas".
Vian B. : "La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant".
Wagner R. : "La musique n'est qu'un moyen de réaliser le drame".
MUSIQUE DE L'AVENIR
Landowski M. : "Les musique de l'avenir auront leurs racines dans l'univers sensible et la spiritualité ou ne seront pas".
MUSIQUE DESCRIPTIVE
Beethoven L. van : "Tout spectacle perd à vouloir être reproduit trop fidèlement dans une composition musicale. Les titres explicatifs sont superflus : même celui qui n'a qu'une vague idée de la campagne saisira aisément le dessein de l'auteur. La description est inutile ; s'attacher plutôt à l'expression du sentiment qu'à la peinture musicale".
NOTATION
Prodromides J. : "toute notation musicale n'est que transcription imparfaite de l'idée. Au moment où la plume s'en empare le rêve voit sont parcours originel réduit et limité".
ŒUVRE D'ART
Chion M. : "L'œuvre est un objet où quelqu'un s'engage, et dont il essaie de faire quelque chose qui soit plus lui-même que lui. Ce n'est rien d'autre. Je ne présente que ça".
Schönberg : "Aucun artiste ne devrait s'abaisser à produire une œuvre vulgaire pour faire de l'art pour tous. Si c'est de l'art ce n'est pas fait pour tous, si c'est fait pour tous ce n'est pas de l'art".
Picasso P. : "Je ne sais pas d'où cela vient, comment cela est fait mais je comprend ce que l'artiste a voulu dire".
OPÉRA
Wagner R. : "L'erreur fondamentale de l'opéra traditionnel consiste en ceci : un moyen d'expression (la musique) a été pris pour une fin et le but d'expression (le drame) est devenu le moyen".
ORGUE
Franck C. : "Si vous saviez comme je l'aime mon orgue ! Il est si souple à mes doigts et si docile à mes pensées !".
PAROLES ET MUSIQUE
Ferré L. : "Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique".
PERFECTION
Toscanini A. : "Rien n'étant jamais parfait, rien n'est jamais vraiment bon".
PIANO
Chopin F. : "Quand je suis mal disposé, je joue sur les pianos d'Erard et j'y trouve facilement un son tout fait. Mais quand je me sens en bonne disposition et assez fort pour trouver mes sonorités, je me sers des pianos Pleyel".
PLAISIR
Leibniz G. W. : "Les plaisirs des sens se réduisent à des plaisirs intellectuels confusément connus".
PROSODIE
Stricker R. : "Ravel s'est employé à calquer sa ligne mélodique sur celle de la phrase parlée, s'inspirant des faibles accentuations toniques de la langue française au point de subordonner l'ampleur de la ligne mélodique à cet impératif du texte. Là peut-être pourrait-on voir une limite trop définie au génie mélodique ravélien, car cette faiblesse de l'accent tonique qui caractérise la français bride toujours quelque peu une ligne vocale qui s'en inspirerait, en même temps qu'elle défie par là une véritable transposition musicale".
PUBLIC
Wagner R. : "Le public de nos théâtres n'a nul besoin d'œuvre d'art ; devant la scène, il ne veut que se distraire, et non se recueillir ; et l'homme qui recherche sa distraction n'a besoin que de détails artificiels, mais non d'unité artistique".
RADIO
Stravinsky I.: "La radio diffuse à toute heure. Elle dispense l'auditeur de tout autre effort que celui de tourner un bouton. Or le sens musical ne peut se développer sans exercice. En diffusant toujours davantage on n'obtient souvent pour résultat que d'en faire perdre l'appétit à ceux-là mêmes dont elle voulait éveiller l'intérêt et développer le goût".
RUBATO
Liszt F. : "Supposez un arbre que le vent fait ployer. Entre ses feuilles passent les rayons du soleil et la lumière tremblotante qui en résulte, c'est le rubato".
SENS
Langer S. : "Si la musique a un sens, il doit être sémantique et non symptomatique, si elle a un contenu émotif ou sentimental, elle le possède dans le sens où le langage a un contenu conceptuel, c'est à dire symboliquement".
SON
Cage J. : "Un son est un son ; pour s'en rendre compte, il faut mettre fin à l'étude de la musique".
SYMPHONIE
Mahler G. : "Le terme symphonie signifie pour moi : avec tous les moyens techniques à ma disposition, bâtir un monde !".
STYLE
Rosen Ch. : "Un style est moins un langage qu'une façon d'exploiter un langage".
Schönberg A. : "Le style est l'empreinte de l'homme".
Stravinsky I. : "Le style est la manière particulière dont un auteur ordonne ses concepts et parle la langue de son métier".
TEMPS
Brelet G. : "Art du temps, la musique ne trouve sa structure définitive que dans l'actualité du temps vécu".
Brelet G. : "Dans l'œuvre musicale, le temps n'est réel que si lui répond dans le créateur une expérience temporelle, expérience où il prend conscience des lois qui expriment à la fois l'intelligibilité et la réalité de tout devenir vécu".
Langer S. : "La musique rend le temps audible et saisissable dans ses formes et sa continuité".
THÉÂTRE LYRIQUE
Diderot D. : "Je crains bien que ni les poètes, ni les musiciens, ni les décorateurs, ni les danseurs, n'aient pas encore une idée véritable de leur théâtre. Si le genre lyrique est mauvais, c'est le plus mauvais de tous les genres. S'il est bon c'est le meilleur. Mais peut-il être bon, si l'on ne s'y propose point l'imitation de la nature, et de la nature la plus forte".
THÈME
Boulez P. : "Le thème ne semble pas exister en dehors de ses potentialités, de ses développements".
Brahms J. : "Un bon thème est un bon Dieu".
TONALITÉ
Ansermet E. : "La loi éthique de la conscience musicale est la loi tonale".
CHARLES BEAUDELAIRE
La musique creuse le ciel.
G. BONNET
L'enseignement d'un art implique la pédagogie du bonheur
CONFUCIUS (551-479 avant J.- C) (p. 36).
La musique doit être considérée comme un des premiers éléments de l'éducation et sa perte ou sa corruption est la plus sûre marque de la décadence des empires.
… Veut-on savoir si un royaume est bien gouverné, si les mœurs des habitants sont bonnes ou mauvaises? Qu'on examine la musique qui a cours.
DELACROIX
A la perception utilitaire, l'art substitue la perception visionnaire de la vie des choses. Il réveille une puissance vitale que la vie matérielle avait éteinte.
LÉO FERRÉ
Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique.
J.W. VON GOETHE
L'architecture est une musique figée.
VICTOR HUGO (1802-1893)
La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux.
G.W. LEIBNIZ
La musique est une mathématique qui s'ignore.
HENRY W. LONGFELLOW (1807-1882)
La musique est le langage universel de l'humanité.
FRIEDRICH NIETZSCHE
La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain.
La vie sans musique n'est qu'une erreur, une besogne éreintante, un exil.
(Lettre à Peter Gast, le 15 janvier 1888)
ISABELLE PERETZ (neuropsychologue à l'Université de Montréal)
La musique répond à un besoin biologique, physiologique
PLATON (428-348 av. J.-C.)
La musique est la partie maîtresse de l'éducation...parce que le rythme et l'harmonie sont particulièrement propres à pénétrer l'âme.
Schopenhauer A. : "L'influence de la musique est plus puissante et plus pénétrante que celle des autres arts; ceux-ci n'expriment que l'ombre tandis qu'elle parle de l'être".
Socrate : "La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques".
Stravinsky I. : "La musique est un art du temps".
Stravinsky I. : "La musique naît d'une organisation du temps".
Stravinsky I. : "Les éléments sonores ne constituent la musique que par l'effet de leur organisation, organisation qui présuppose une action consciente de l'homme".
Tolstoï L. : "Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas".
Vian B. : "La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant".
Wagner R. : "La musique n'est qu'un moyen de réaliser le drame".
MUSIQUE DE L'AVENIR
Landowski M. : "Les musique de l'avenir auront leurs racines dans l'univers sensible et la spiritualité ou ne seront pas".
MUSIQUE DESCRIPTIVE
Beethoven L. van : "Tout spectacle perd à vouloir être reproduit trop fidèlement dans une composition musicale. Les titres explicatifs sont superflus : même celui qui n'a qu'une vague idée de la campagne saisira aisément le dessein de l'auteur. La description est inutile ; s'attacher plutôt à l'expression du sentiment qu'à la peinture musicale".
NOTATION
Prodromides J. : "toute notation musicale n'est que transcription imparfaite de l'idée. Au moment où la plume s'en empare le rêve voit sont parcours originel réduit et limité".
ŒUVRE D'ART
Chion M. : "L'œuvre est un objet où quelqu'un s'engage, et dont il essaie de faire quelque chose qui soit plus lui-même que lui. Ce n'est rien d'autre. Je ne présente que ça".
Schönberg : "Aucun artiste ne devrait s'abaisser à produire une œuvre vulgaire pour faire de l'art pour tous. Si c'est de l'art ce n'est pas fait pour tous, si c'est fait pour tous ce n'est pas de l'art".
Picasso P. : "Je ne sais pas d'où cela vient, comment cela est fait mais je comprend ce que l'artiste a voulu dire".
OPÉRA
Wagner R. : "L'erreur fondamentale de l'opéra traditionnel consiste en ceci : un moyen d'expression (la musique) a été pris pour une fin et le but d'expression (le drame) est devenu le moyen".
ORGUE
Franck C. : "Si vous saviez comme je l'aime mon orgue ! Il est si souple à mes doigts et si docile à mes pensées !".
PAROLES ET MUSIQUE
Ferré L. : "Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique".
PERFECTION
Toscanini A. : "Rien n'étant jamais parfait, rien n'est jamais vraiment bon".
PIANO
Chopin F. : "Quand je suis mal disposé, je joue sur les pianos d'Erard et j'y trouve facilement un son tout fait. Mais quand je me sens en bonne disposition et assez fort pour trouver mes sonorités, je me sers des pianos Pleyel".
PLAISIR
Leibniz G. W. : "Les plaisirs des sens se réduisent à des plaisirs intellectuels confusément connus".
PROSODIE
Stricker R. : "Ravel s'est employé à calquer sa ligne mélodique sur celle de la phrase parlée, s'inspirant des faibles accentuations toniques de la langue française au point de subordonner l'ampleur de la ligne mélodique à cet impératif du texte. Là peut-être pourrait-on voir une limite trop définie au génie mélodique ravélien, car cette faiblesse de l'accent tonique qui caractérise la français bride toujours quelque peu une ligne vocale qui s'en inspirerait, en même temps qu'elle défie par là une véritable transposition musicale".
PUBLIC
Wagner R. : "Le public de nos théâtres n'a nul besoin d'œuvre d'art ; devant la scène, il ne veut que se distraire, et non se recueillir ; et l'homme qui recherche sa distraction n'a besoin que de détails artificiels, mais non d'unité artistique".
RADIO
Stravinsky I.: "La radio diffuse à toute heure. Elle dispense l'auditeur de tout autre effort que celui de tourner un bouton. Or le sens musical ne peut se développer sans exercice. En diffusant toujours davantage on n'obtient souvent pour résultat que d'en faire perdre l'appétit à ceux-là mêmes dont elle voulait éveiller l'intérêt et développer le goût".
RUBATO
Liszt F. : "Supposez un arbre que le vent fait ployer. Entre ses feuilles passent les rayons du soleil et la lumière tremblotante qui en résulte, c'est le rubato".
SENS
Langer S. : "Si la musique a un sens, il doit être sémantique et non symptomatique, si elle a un contenu émotif ou sentimental, elle le possède dans le sens où le langage a un contenu conceptuel, c'est à dire symboliquement".
SON
Cage J. : "Un son est un son ; pour s'en rendre compte, il faut mettre fin à l'étude de la musique".
SYMPHONIE
Mahler G. : "Le terme symphonie signifie pour moi : avec tous les moyens techniques à ma disposition, bâtir un monde !".
STYLE
Rosen Ch. : "Un style est moins un langage qu'une façon d'exploiter un langage".
Schönberg A. : "Le style est l'empreinte de l'homme".
Stravinsky I. : "Le style est la manière particulière dont un auteur ordonne ses concepts et parle la langue de son métier".
TEMPS
Brelet G. : "Art du temps, la musique ne trouve sa structure définitive que dans l'actualité du temps vécu".
Brelet G. : "Dans l'œuvre musicale, le temps n'est réel que si lui répond dans le créateur une expérience temporelle, expérience où il prend conscience des lois qui expriment à la fois l'intelligibilité et la réalité de tout devenir vécu".
Langer S. : "La musique rend le temps audible et saisissable dans ses formes et sa continuité".
THÉÂTRE LYRIQUE
Diderot D. : "Je crains bien que ni les poètes, ni les musiciens, ni les décorateurs, ni les danseurs, n'aient pas encore une idée véritable de leur théâtre. Si le genre lyrique est mauvais, c'est le plus mauvais de tous les genres. S'il est bon c'est le meilleur. Mais peut-il être bon, si l'on ne s'y propose point l'imitation de la nature, et de la nature la plus forte".
THÈME
Boulez P. : "Le thème ne semble pas exister en dehors de ses potentialités, de ses développements".
Brahms J. : "Un bon thème est un bon Dieu".
TONALITÉ
Ansermet E. : "La loi éthique de la conscience musicale est la loi tonale".
Citations de compositeurs
Mahler
« En mélangeant le noble et le dévalorisé, il rachète [au sens religieux du terme] ce qui est dévalorisé. Mahler veut faire de sa musique le reflet de toutes les expériences musicales humaines » (Ernst Bloch, philosophe)
« Voilà de la symphonie où je ne m’y connais pas… C’est ainsi, de toutes les directions, que les thèmes doivent surgir sans rapports mutuels au point de vue rythmique et mélodique. » (Mahler)
« Bâtir un monde avec tous les moyens disponibles » (N. Bauer-Lechner)
Bela Bartok (1881-1945)
« Je considère les mélodies populaires comme des chefs d’œuvre en miniature au même titre que le sont dans le domaine des formes plus importantes une fugue de Bach, ou une sonate de Mozart. Chacune est un modèle de perfectionnement artistique. […] L’essentiel c’est l’art paysan, ce joyau serti dans sa monture ».
« Exprimer l’esprit véritable de la musique d’un peuple » (Bartok)
« Une mélodie populaire atonale m’apparaît comme inconcevable » (Bartok, 1928).
« Je n’ai jamais partagé sa passion pour l’art populaire national ou folklore. Elle était sincère et touchante mais j’ai toujours regretté de devoir la constater chez lui. » (Stravinsky à propos de Bartok).
Zoltan Kodaly (1882-1967)
« Les chants du peuple sont les messagers de la vie - de la vie qui continue à jamais. »
« Pour devenir une nation, il faut maintes et maintes fois redevenir peuple. »
« Bartok n'utilise pas le mélodies populaires comme thèmes mais emprunte leurs esprits, en tire sa musique personnelle comme un sculpteur tire sa statue d'une masse amorphe. De plus, Bartok a contribué de façon décisive a sauvé de la disparition le folklore musicale d'une grande partie de l'Europe du Sud-Est. Il a été en quelque sorte un précurseur à la musicologie et l¹ethnomusicologie. » (1921)
Manuel de Falla
« Je pense que dans le chant populaire l’esprit importe plus que la lettre. »
Falla écrit dans le programme du concert donné à Madrid en 1912 : « L’idée principale qui a présidée à ces compositions [les 4 pièces espagnoles] a été d’exprimer l’âme et l’atmosphère de chacune des régions évoquées. J’ai essayé de ne pas utiliser au premier degré les chants populaires mais d’en extraire le rythme, la modalité, les éléments ornementaux caractéristiques dans le but d’évoquer l’âme du peuple qui chante ».
Canteloube
Selon Canteloube, « ardent propagandiste du folklore », les bayleros sont « les plus beaux de tous les chants ».
« Canteloube est un barde d’Auvergne qui tire son inspiration de sa terre natale et de sa race. » (10 août 1926 de Libre Opinion)
« Faites comme moi mon vieux ! Chanter votre pays, votre terre. » (Déodat de Séverac à Canteloube)
Debussy
« Bientôt cependant la mode du thème populaire s’étendit sur le monde musical : on remua les moindres provinces de l’est à l’ouest ; on arracha à de vieilles bouches paysannes des refrains ingénus, tout ahuris de se retrouver vêtus de dentelles harmonieuses. Ils en gardèrent un petit air tristement gêné, mais d’impérieux contrepoints les sommèrent d’avoir oublier leurs paisibles origines » (in Monsieur croche antidilettante).
Györgi Ligeti (1923-)
« Dans ma jeunesse, j'étais influencé par Bartok et Kodaly et par la musique populaire hongroise et roumaine. Au début de l'hiver 48-49, la vie politique et culturelle en Hongrie était dictée par la ligne de la dictature soviétique. Ma connaissance de la musique populaire m'a servi de bouclier protecteur contre le "réalisme soviétique" : les chansons et la littérature populaires étaient tolérées ainsi que les classiques de la littérature hongroise. »
Jehan Alain
Un morceau de musique, ce n'est pas un bocal à cornichon dans lequel il faut piquer le ou les thèmes. Le thème, c'est un personnage brillant au milieu d'une assemblée d'autres personnes. Il n'y a pas de conférencier sans auditoire.
Les oreilles musiciennes qui n'ont pas entendu un rire d'enfant n'ont entendu sonner que des ferrailles.
Henri Barraud
Il n'est pas de civilisation où le chant la danse les instruments de musique ne soient intimement liés à tous les actes de la vie sociale.
Les Six, Ravel, l’Allemagne et le jazz
« Les nègres […] jettent à la foule des morceaux de viande crue [des sons stridents] à coup de trompette, de crécelles. […] Ce bruit nous douche, nous réveille pour que nous en fassions un autre […] » (Cocteau in Le Coq et l’Arlequin).
« Il nous fallait bien ces tapages crus et nets » (Auric).
« On peut espérer bientôt un orchestre sans la caresse des cordes, un riche orphéon de bois, de cuivres, de batteries. » (Cocteau)
Ravel « va aux nègres » et il s’avoue « impressionné par une virtuosité angoissante » (in Lettre à Roland-Manuel)
« Désagrégation de la culture allemande » (A. Hitler).
« C’est la réalisation d’une mélodie compréhensible et évidente qui rendit possible ce qui est réussit dans l’Opéra de Quat’sous : la création d’un nouveau genre de théâtre musical. » (Weill)
Après 1945
« Les auditeurs d’après 1950 sont les seuls à pouvoir écouter de la même façon toutes les musiques. » (Liddy Larsen).
« On y trouve exposés et parfois combinés entre eux des techniques et des modes populaires les plus divers sans aucune référence à des chants particuliers [à rapprocher de Kagel : utilise une technique pas forcément un citation]. » (Berio à propos de Coro)
« L’influence non occidentale se manifeste dans le concept et non dans le son. » (Reich)
Citations de personnages célèbres
CHARLES BEAUDELAIRE
La musique creuse le ciel.
G. BONNET
L'enseignement d'un art implique la pédagogie du bonheur
CONFUCIUS (551-479 avant J.- C) (p. 36).
La musique doit être considérée comme un des premiers éléments de l'éducation et sa perte ou sa corruption est la plus sûre marque de la décadence des empires.
… Veut-on savoir si un royaume est bien gouverné, si les mœurs des habitants sont bonnes ou mauvaises? Qu'on examine la musique qui a cours.
DELACROIX
A la perception utilitaire, l'art substitue la perception visionnaire de la vie des choses. Il réveille une puissance vitale que la vie matérielle avait éteinte.
LÉO FERRÉ
Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique.
J.W. VON GOETHE
L'architecture est une musique figée.
VICTOR HUGO (1802-1893)
La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux.
G.W. LEIBNIZ
La musique est une mathématique qui s'ignore.
HENRY W. LONGFELLOW (1807-1882)
La musique est le langage universel de l'humanité.
FRIEDRICH NIETZSCHE
La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain.
La vie sans musique n'est qu'une erreur, une besogne éreintante, un exil.
(Lettre à Peter Gast, le 15 janvier 1888)
ISABELLE PERETZ (neuropsychologue à l'Université de Montréal)
La musique répond à un besoin biologique, physiologique
PLATON (428-348 av. J.-C.)
La musique est la partie maîtresse de l'éducation...parce que le rythme et l'harmonie sont particulièrement propres à pénétrer l'âme.
La vie entière de l'homme est dominée par l'harmonie et le rythme qui font naître en lui la puissance et la sagesse.
La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux.
MARCEL PROUST
La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes.
RAPPORT RIOUX
Pratiquer un art, vivre l'expérience artistique, c'est faire l'expérience la plus profonde dans la conscience et dans son être , du mouvement même de l'imaginaire ouvrant le monde.
SAINT-AUGUSTIN
Chanter est le propre de celui qui aime
SOCRATE
La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques.
L. TOLSTOÏ
Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas.
Là où on veut des esclaves, il faut le plus de musique possible.
BORIS VIAN
La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant.
La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux.
MARCEL PROUST
La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes.
RAPPORT RIOUX
Pratiquer un art, vivre l'expérience artistique, c'est faire l'expérience la plus profonde dans la conscience et dans son être , du mouvement même de l'imaginaire ouvrant le monde.
SAINT-AUGUSTIN
Chanter est le propre de celui qui aime
SOCRATE
La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques.
L. TOLSTOÏ
Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas.
Là où on veut des esclaves, il faut le plus de musique possible.
BORIS VIAN
La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant.
Citations la musique traditionnelle
"La tradition est le lien entre le passé et le présent" (LACORDAIRE 1802 à 1861)
"La diversité culturelle a joué dans le développement de l'humanité un rôle plus important encore que la diversité génétique". (François JACOB, prix Nobel)
"Il vaut mieux inventer que défendre une musique"
"Toute culture est traditionnelle. Même si elle se voit nouvelle, rompant avec un passé jusqu'alors maintenu, même si elle se veut et est peut-être issue de son présent, elle vise à se perpétuer, à devenir une tradition qui ne démentira donc pas la définition initiale." (Pierre BONTE et Michel IZARD, Dictionnaire de l'Ethnologie et de l'Anthropologie, Paris, P.U.F., 1991, p. 711.)
"L'acte de transmettre et l'acte d'inventer constituent deux opérations spécifiquement humaines, car aucune espèce animale n'est capable d'adapter la continuité de ses acquis expérimentaux anciens à la discontinuité de ses découvertes, de ses inventions et de leurs expériences nouvelles." (René ALLEAU, "Tradition", 1992, p. 826c.)
"L'adjectif traditionnel implique que quelque chose dans la musique est transmis d'une génération de musiciens à la suivante. La plupart d'entre eux sont, dans une certaine mesure, conscients du processus traditionnel et de leur place au sein de celui-ci, mais seraient bien en peine de définir ce qu'ils entendent exactement par traditionnel. (...) La musique possède certaines caractéristiques de mélodie, de rythme, de style ou, peut-être même, de phrasé, qui les placent, à leurs yeux, dans la catégorie traditionnelle". (Tomás Ó CANAINN, Traditional Music in Ireland, op. cit., 1978, p.1.)
"Les deux forces antagonistes sont toutes deux illimitées quant à leur origine, l'une venant d'un passé infini et l'autre d'un futur infini ; mais, bien qu'elles n'aient pas de commencement connu, elles ont un point d'aboutissement, celui où elles se heurtent." (Hannah ARENDT, La Crise de la Culture, op. cit., 1972, p. 22.)
"La musique est d'un pays parce qu'elle est jouée sur ce pays. Il y a en outre des éléments qui la distinguent des musiques traditionnelles des autres pays."
"La musique populaire est ainsi la véritable mélodie nationale transmise traditionnellement pendant des siècles avec une fidélité surprenante, jusqu'à ce que, à une époque plus civilisée et plus cultivée, elle soit interprétée sous forme de notation musicale." (Francis O'NEILL, Irish Minstrels and Musicians, op. cit., 1987, (1ère éd. 1913), p. 101.)
"Qu'est-ce exactement que la musique populaire ? (...) Chaque pays possède un corps musical et poétique qui est toujours, d'une façon un peu mystérieuse, l'émanation du peuple : sans aucun doute le résultat d'un besoin social d'expression. Personne ne sait qui les a composés." (Donal O'SULLIVAN, Irish Folk Music Song and Dance, op. cit., 1969 (1ère éd. 1952), p.7.)
"Par 'traditionnel' j'entends la musique inaltérée, non-occidentalisée, transmise oralement qui est encore, à ma connaissance, le type de musique le plus apprécié dans ce pays." (Seán Seán Ó Riada, Our Musical Heritage, 1982, p.19)
"Si la seule forme de tradition, de transmission, consistait à suivre de manière aveugle ou timide les chemins tracés par les générations nous précédant directement, la 'tradition' devrait être formellement découragée. Nous avons vu tant de courants similaires bien vite engloutis ; et la nouveauté vaut mieux que la répétition. La tradition signifie bien plus que cela. On ne peut en hériter et si on veux en disposer, on doit l'obtenir au prix de grands efforts. Elle implique, en premier lieu, le sens historique (...) qui sous-entend, non seulement le caractère révolu du passé, mais sa présence. [C'est] un sens de l'éternel autant que du temporel." (Thomas Stearns ELIOT, " Tradition and the Individual Talent ", Selected Essays, Londres, Faber & Faber, 1963 (1ère éd.1932), pp. 13-22)
"La tradition dont on a conscience, c'est celle qu'on ne respecte plus, ou du moins dont on est prêt de se détacher." (Pierre BONTE et Michel IZARD, Dictionnaire de l'Ethnologie et de l'Anthropologie, op. cit., 1991, p.712.)
"[Les gardiens de l'Etat] doivent en toutes circonstances veiller à ce qu'on n'innove rien dans la musique et la gymnastique contre l'ordre établi (...) L'introduction d'un nouveau genre de musique est une chose dont il faut se garder. Ce serait tout compromettre, s'il est vrai, comme le prétend Damon et comme je le crois, qu'on ne peut changer les modes de la musique sans bouleverser les lois fondamentales de l'Etat." (PLATON il y a plus de 2000 ans, Oeuvres Complètes - Tome VII (1ère partie) : La République, Livre IV, sections 424b et 424c, Paris, Les Belles Lettres, 1956, p. 12.)