Le piano
octobre 15, 2018
La seule manufacture de pianos en France va fermer ses portes
La seule manufacture de pianos en France, actuellement implantée à Alès, va fermer ses portes début 2007 pour renaître en Seine-Saint-Denis où devrait être créé un atelier de pianos Pleyel "d'exception", a annoncé jeudi un porte-parole de cette marque doublement centenaire.
Cette délocalisation, avec à la clef la perte des deux tiers des 62 emplois de la Manufacture française de pianos (MFP) a provoqué la consternation des salariés de l'entreprise et de la CGT, syndicat unique.
"Pleyel à Alès, c'est fini, c'est une histoire qui se ferme après 30 ans d'existence, l'usine va fermer dès février-mars 2007", a déclaré le porte-parole de Pleyel, Arnaud Marion, à l'issue d'un comité d'entreprise extraordinaire.
La direction a évoqué un marché du piano en France "qui se porte mal", face à la concurrence étrangère.
La manufacture d'Alès qui produit quelque 500 pianos par an, emploie 62 personnes et trois apprentis alors que le projet de site de Saint-Denis, centré sur la fabrication de pianos à queue de très haut de gamme, pourrait employer 16 personnes, plus trois pour les show-rooms.
"L'intégralité des 19 emplois créés sera offerte en reclassement interne aux actuels salariés de la MFP", a indiqué la direction.
"On n'arrive pas à rentabiliser (la manufacture d'Alès), elle perd 10.000 euros par jour.
Au bout d'un moment, il faut abandonner une économie subventionnée.
Les salaires et les charges représentent près d'une fois et demie la marge brute", a commenté M. Marion, évoquant "les 35 heures qui ont tué les entreprises traditionnelles comme les nôtres".
"Pleyel continue d'exister: on ne tue pas la marque, on s'oriente vers du très haut de gamme (...) qui nous permette d'équilibrer les coûts de production", a précisé M. Marion mettant en avant "l'inondation" du marché par les "250.000 pianos chinois fabriqués chaque année".
Malgré les propositions de la direction de reclassement et d'accompagnement des départs qui seront discutées lors d'un CE extraordinaire lundi, "personne ne se fait d'illusion", a réagi un ouvrier.
"Les salariés prennent l'annonce très mal, on avait beau se douter d'une possible fermeture, c'est toujours difficile à entendre, c'est un couperet qui tombe", a déclaré un autre, sous couvert de l'anonymat.
"On va continuer à se battre. On veut fêter en 2007 le bi-centenaire de l'existence de la marque (fondée en 1807)", veut croire le secrétaire du CE, Favel Lamrani.
"En améliorant la production, on doit pouvoir vendre 1.000 pianos par an, on fera tout pour y arriver", poursuit-il.
Mais pour la direction, "l'actionnaire se résoud à arrêter de soutenir une activité industrielle de fabrication de pianos à Alès en pure perte, sans espoir de rémission, malgré les innombrables efforts fournis".
Un industriel privé, Hubert Martigny, est propriétaire de la manufacture d'Alès, de la marque Pleyel et de la salle éponyme à Paris, ainsi que des marques Gaveau et Erard que la manufacture d'Alès a cessé de fabriquer en 2003.
La MFP a été implantée en 1973 à Alès dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, fermé dans les années 1970-1980.
La cité cévenole de 45.000 habitants, touchée par de nombreuses fermetures d'usines (Alcatel, Alsthom, Alia, Cévennes Emballages) ces 20 dernières années, présente un taux de chômage de 20% selon la CGT.
Pour Bernard Chapon, délégué du personnel CGT de la MFP, "on a laissé pourrir cette boîte".
"La région se meurt et va devenir un pays de vieux et de chômeurs, il est difficile de se recycler pour des gens qui ne savent faire que du piano".
Dépêche de l’AFP du Jeudi 14 décembre 2006
LE PIANO
Le piano est un instrument de musique polyphonique à clavier et à cordes frappées, il est donc classé parmi les percussions et les cordes.
Le son est produit par les cordes, tendues sur un cadre rigide, au-dessus de la table d'harmonie.
Elles sont frappées par des marteaux, couverts de feutre, actionnés par l'enfoncement des touches du clavier.
La vibration des cordes est stoppée par un étouffoir lorsque la touche du clavier est relâchée.
Un dispositif mécanique, appelé « échappement », permet à la corde de vibrer librement, puis au cours de son évolution, une répétition plus rapide de la note.
Son nom provient d'une abréviation de piano-forte, locution italienne pour doux-fort, (piano en italien) ou fort (forte) qui se rapporte au fait que le volume du son du piano change en fonction de la force avec laquelle les touches sont frappées .
Histoire du piano
Créé au début du XVIIIe siècle par l'Italien Bartolomeo Cristofori, à Florence (Italie), sous le nom piano-forte, le piano naît de l'évolution d'un instrument appelé clavicorde (XV|e) et du tympanon (Moyen Âge).
La date de fabrication du premier piano-forte par Bartolomeo Cristofori est incertaine, mais un inventaire réalisé par les employeurs de Cristofori, la famille Médicis, indique l'existence d'un instrument de Cristofori en 1700.
Cristofori n'aura construit qu'une vingtaine de piano-forte avant sa mort en 1731.
Il n'en existe que trois encore aujourd'hui, datant des années 1720.
Comme la plupart des inventions, le piano a été imaginé à partir d'innovations technologiques précédentes: le clavicorde.
Le piano-forte est un instrument à part entière entre le clavicorde et le piano du XIXe siècle.
Cristofori était lui-même un facteur de clavicordes et de clavecins, bien au fait des techniques et connaissances associées.
La découverte fondamentale de Cristofori est la résolution d'un problème mécanique fondamental des pianos : les marteaux doivent frapper les cordes mais cesser d'être en contact avec elles une fois frappées, afin de ne pas assourdir le son.
De plus, les marteaux doivent retourner à leur position initiale sans rebondir violemment.
Les premiers instruments de Cristofori étaient construits avec des cordes fines et étaient beaucoup moins sonores que le clavicorde ou le clavecin de son temps.
Le nouvel instrument de Cristofori resta peu connu jusqu'à ce qu'un écrivain italien, Scipione Maffei, écrive un article enthousiaste à son propos, incluant un diagramme du mécanisme.
Cet article fut distribué de manière très large, et la plupart des facteurs de pianos-forte de la génération suivante mirent les découvertes de Cristofori en pratique après l'avoir lu.
L'un de ces fabricants était Gottfried Silbermann, plus connu comme facteur d'orgue.
Les piano-forte de Silbermann étaient quasiment des copies conformes de ceux de Cristofori, à une exception importante près : Silbermann inventa l'ancêtre de la pédale Forte, qui permet de relever en même temps tous les étouffoirs sur l'ensemble des cordes.
Quasiment tous les pianos construits par la suite proposèrent cette pédale.
Silbermann montra à Bach l'un de ces premiers instruments dans les années 1730.
Bach n'apprécia pas l'instrument, trouvant que les notes aiguës avaient un son trop faible pour permettre une dynamique du son véritablement complète.
Si ces remarques lui valurent une certaine animosité de la part de Silbermann, ce dernier sembla tenir compte de ces critiques.
En effet, en 1747, Bach approuva une version plus récente de l'instrument.
La facture de piano-forte prit son essor durant la fin du XVIIIe siècle, avec le travail de l'école viennoise, comptant parmi ses membres Johann Andreas Stein et sa fille Nannette Stein ainsi que Anton Walter.
Les pianos de style « viennois » étaient fabriqués sans cadre (seulement un barrage en bois), deux cordes par note et des marteaux recouverts de cuir.
C'est pour de tels instruments que Mozart composa ses concertos et ses sonates.
Aujourd'hui, des répliques de ces instruments sont fabriquées.
Le piano-forte de l'époque de Mozart avait un son plus doux et plus clair que celui des pianos modernes, avec une tenue de la note moins importante.
Durant la longue période s'étendant de 1790 à 1890, le piano-forte de l'époque de Mozart subit de très nombreux changements qui amenèrent à la forme actuelle du piano XIXe siècle puis moderne.
Cette évolution de l'instrument a été causée par le besoin permanent des compositeurs et des pianistes d'un son plus puissant, plus soutenu.
Elle fut aussi permise par la révolution industrielle en cours, qui mit à disposition des procédés technologiques permettant de produire des cordes en acier de grande qualité et la précision d'usinage pour la production de cadres en fonte.
Pendant la première partie de cette période, les progrès technologiques apportés sur le piano-forte durent beaucoup à la firme anglaise de Broadwood, qui avait alors déjà une grande réputation pour le son puissant et majestueux de ses clavecins.
Au cours du temps, les instruments produits par Broadwood devinrent plus grands, plus puissants et construits de manière plus robuste.
La firme, qui envoya ses pianos-forte à Haydn et Beethoven, fut la première à construire des pianos-forte avec une tessiture de plus de 5 octaves : 5 octaves 1/5 dans les années 1790, 6 octaves en 1810 (ce qui permit à Beethoven d'employer les notes ajoutées dans ses dernières œuvres), 7 octaves en 1820.
Les facteurs viennois suivirent cette tendance.
Ces deux écoles, néanmoins, se distinguent par des mécaniques différentes : celle de Broadwood étant plus robuste, celle de l'école viennoise plus sensible.
Au cours des années 1820, les firmes Erard (1780-1959) et Pleyel (Paris), développèrent l'instrument et se firent une concurrence stimulante.
Chopin et Liszt, utilisèrent leurs pianos.
La firme Érard apporta certainement les innovations les plus importantes surtout au point de vue de la mécanique du piano.
Ignace Pleyel, musicien, puis son fils Camille surent s'entourer de chercheurs acousticiens, de scientifiques (Gustave Lyon, Auguste Wolf).
Ils développèrent beaucoup la sonorité et furent les premiers en France à adopter le croisement des cordes et le cadre métallique d'une pièce, permettant à l'instrument plus de puissance et des cordes plus longues.
Pleyel fit construire à Paris une célèbre salle de concert portant son nom (qui a été réaménagée complètement en 2006) et implanta la première usine électrifiée (c'est l'ancêtre de la production moderne en usine).
En 1821, Sébastien Érard inventa le double échappement, qui permet à une note d'être répétée, même si la touche n'est pas encore revenue à sa position initiale.
Amélioré par Henri Herz vers 1840, le principe du double échappement devint finalement le mécanisme standard des pianos à queue, utilisé par tous les facteurs.
Le déclin de la firme Erard fut en partie du a sa volonté de conserver l'instrument à cordes parallèles (ou obliques) dans lequel l'homogénéité du son est meilleure entre les basses et les mediums.
Malgré la tendance, Erard continua longtemps à produire instruments à cordes parallèles et instruments à cordes croisées.
D'autres innovations importantes ont été apportées durant cette période :
* l'utilisation de trois cordes au lieu de deux pour toutes les notes sauf les plus graves.
* le cadre métallique : situé au-dessus de la table d'harmonie, il sert à contenir la tension des cordes. Le cadre métallique fut la solution permettant de résister alors que les cordes devenaient plus épaisses, plus tendues et en plus grand nombre (la tension des cordes d'un piano de concert moderne avoisine les 20 tonnes). Le cadre métallique fut inventé en 1825 à Boston par Alpheu Babcock, achevant la tendance d'utiliser de plus en plus de parties métalliques pour renforcer le piano.
* le croisement des cordes, les cordes basses, passant au dessus des cordes blanches, et portant sur un chevalet séparé. Cette configuration répartit mieux les tensions mais permet surtout une plus grande longueur de cordes donc une plus grande puissance.
* les marteaux recouverts de feutre : les cordes en acier, plus dures, nécessitent l'usage d'un marteau plus mou afin de conserver une belle sonorité. Les marteaux recouverts de feutre compressé furent introduits par le fabricant parisien Jean-Henri Pape en 1826 ; ils sont désormais utilisés universellement. la pédale tonale, inventée en 1844 par Jean Louis Boisselot et améliorée par le facteur Steinway en 1874.
Le piano de concert moderne atteignit sa forme actuelle aux alentours du début du XXe siècle.
Depuis, seules des améliorations mineures ont été apportées à l'instrument.
Récemment cependant, l'ajout d'une nouvelle pédale, appelé pédale harmonique par son inventeur, a éveillé l'intérêt de pianistes renommés tels que Martha Argerich, Anne Queffélec ou Georges Pludermacher.
Le piano moderne
Le clavier
Le clavier du piano est composé de 88 touches (sauf exception).
Les 52 touches blanches correspondent aux notes non altérées, et les 36 touches noires aux notes altérées (dièse ou bémol).
Les touches du piano sont généralement faites en épicéa ou en tilleul, bois choisis pour leur légèreté.
L'épicéa est généralement utilisé pour les pianos de bonne qualité.
Historiquement, les touches noires étaient recouvertes d'ébène et les touches blanches d'ivoire.
Les éléphants étant désormais protégés, les matières synthétiques l'ont remplacé.
Néanmoins, de l'ivoire peut toujours être obtenu, mais en quantité limitée.
Des facteurs de piano ont d'ailleurs proposé des matières plastiques imitant la sensation et/ou l'aspect de l'ivoire aux doigts du pianiste.
L'os est parfois employé, ou de l'ivoire fossile.
Certains claviers atteignent 8 octaves.
Les touches supplémentaires peuvent être généralement cachées sous un petit couvercle afin de ne pas troubler les pianistes habitués à la disposition à 88 touches.
Une autre solution proposée pour éviter d'être désorienté est de colorer ces touches supplémentaires de manière inversée.
Ces notes sont ajoutées principalement afin d'augmenter la résonance.
Seul un très petit nombre de morceaux utilisent ces notes.
D'autres pianos, dits d'étude, peuvent ne disposer que de 5 ou 6 octaves.
La très grande majorité des partitions écrites pour le piano supposent l'utilisation d'un piano à 88 touches.
Octave
Une octave sur un clavier correspond à la distance entre deux notes successives du même nom, entre do et do par exemple.
L'octave est plus précisément une différence de 6 tons entre deux notes.
Sur le clavier, on obtient l'octave en prenant la 13e touche (blanches et noires comprises) à partir de la touche de départ.
Le mécanisme
L'un des mécanismes primordiaux du piano est le mécanisme d'échappement : si la touche et le marteau étaient directement liés, lors de la propulsion du marteau vers la corde, ce dernier resterait bloqué sur la corde, entraînant un étouffement du son produit.
Afin d'éviter cet assourdissement, le marteau est propulsé par l'intermédiaire d'une pièce en forme d'équerre, le bâton d'échappement, qui bascule en arrière lorsque sa partie horizontale atteint une butée (réglable).
Ainsi le marteau est libre de repartir en arrière dès qu'il a percuté la corde, qui peut alors vibrer sans être étouffée par le marteau.
Pour éviter que le marteau ne reparte sans contrôle dans la mécanique, il se bloque dans l'attrape, pièce solidaire soit pour les pianos droits du chevalet (pièce de base du mécanisme, à ne pas confondre avec le chevalet de table d'harmonie, qui porte les cordes); soit pour les pianos à queue,de la touche.
Simultanément, l'enfoncement de la touche actionne l'étouffoir, permettant à la corde de vibrer librement jusqu'au relâchement de la touche.
Le pédalier
Le pédalier d'un piano est généralement composé de 2 ou 3 pédales, éventuellement quatre.
* À droite, la pédale forte sert à prolonger le son en empêchant les étouffoirs de s'appuyer sur les cordes une fois les touches relâchées.
* À gauche, la pédale douce (ou una corda) déplace le clavier d'un piano à queue et les marteaux de manière à ce qu'il n'y ait plus que deux des trois cordes d'une note qui soient frappées (ou, sur certains dispositifs, que les trois cordes soient frappées avec la partie moins tassée des marteaux).
* Sur certains pianos droits, la pédale du milieu est une sourdine, appelée parfois sourdine d'appartement servant à réduire le volume sonore grâce à un feutre s'intercalant entre les marteaux et les cordes. Cette sourdine ne joue aucun rôle dans l'interprétation mais uniquement afin d'assourdir le son pour de ne pas déranger l'entourage. En absence de pédale destinée à cet usage, cette sourdine est activée par une poignée sur laquelle on tire, à droite, sous le clavier.
Pédalier
Partie acoustique
Les cordes aigües (en acier) croisent les cordes graves (en cuivre).
Les cordes sont faites en acier de diamètre variable (plus mince dans l'aigu).
Les cordes de grave sont dites filées dans la mesure où elles sont gainées d'un fil de cuivre destiné à les alourdir (sinon, le piano devrait être bien trop long).
Chaque corde est tendue entre une cheville (qui sert à accorder) et une pointe d'accroche.
Chaque corde est calculée en diamètre et longueur pour être à une tension donnée (environ 80Kg) lorsqu'elle est accordée a sa fréquence fondamentale
De nombreux pianos modernes sont équipés de "maisonnettes" ou "d'échelles duplex" dans les aigus et le haut medium, ce sont petits sillets situés entre le chevalet la pointe d'accroche inventées par Steinway, et qui ont pour objet de créer une harmonique supplémentaire pour enrichir les sons aigus.
Pointes d'accroches des cordes
Les cordes sont frappées par des marteaux, initialement munis d'une petite tête en bois recouvert de cuir (piano-forte), actuellement munis d'une grosse tête recouverte de feutre tendu.
La table d'harmonie est une mince planche de bois (idéalement plus mince au bord qu'au milieu).
Elle est renforcée par des nervures en bois (barres de table d'harmonie).
Elle est mise en vibration par l'intermédiaire des chevalets, qui transmettent la vibration des cordes.
C'est certainement la partie du piano où les matériaux employés sont de la plus grande importance.
Dans les pianos de qualité, elle est réalisée en épicéa (planches d'épicéa collées entre elles par leurs bords).
L'épicéa est choisi pour son rapport élevé résistance/poids.
Les meilleurs facteurs de piano utilisent un épicéa avec un bois au grain fin et sans défaut; ils s'assurent de plus, que le bois a séché durant une période suffisamment longue avant de l'utiliser pour en faire une table d'harmonie.
Pour les pianos bas de gamme, la table d'harmonie est réalisée en contreplaqué.
Les chevalets doivent être le plus au centre possible de la table, car les bords de la table sont fixés et ne peuvent pas vibrer.
C'est la raison pour laquelle, sur les très grands pianos, les cordes n'atteignent pas le bout de la table.
Deux jeunes filles au piano (peinture de Pierre-Auguste Renoir)
LE PIANO C’EST AUSSI
Piano du pauvre ou Piano à bretelles : l'accordéon.
Piano à pouces : la sanza (instrument africain).
Piano est également un terme italien indiquant une nuance - doucement - opposée à Forte signifiant fort.
Piano est aussi l'abréviation habituelle pour "piano de cuisine" et désigne, dans le jargon des cuisiniers professionnels et des gastronomes, un plan de travail et de cuisson.
Piano est aussi une commune française de la Haute-Corse
En argot le piano est le service anthropométrique de la police. Allusion à la prise des empreintes digitales durant laquelle les doigts sont allongés comme ceux d'un pianiste sur le clavier.