L'orgue


Histoire de l’orgue

L’orgue est le plus ancien des instruments à clavier. Dès l’antiquité, il apparaît sous la forme de l’hydraule chez les Égyptiens, et se répand ultérieurement dans tout le monde romain sous le nom d’organum (instrument de musique, du grec organon).
Introduit dans les monastères et les églises de l’Occident chrétien, il est d’abord utilisé comme guide-chant, puis, en dépit de ses origines païennes, il devient finalement l’unique instrument de la liturgie chrétienne.
L’orgue médiéval, de dimensions modestes, était transporté lors des processions, grâce à une courroie passée sur l’épaule ; le musicien appuyait, d’une main, sur les touches pendant que, de l’autre main, il actionnait un soufflet alimentant les 8 à 32 tuyaux que comptait l’instrument.
Les possibilités offertes par le principe de l’orgue amenèrent, au 15è siècle, à abandonner l’orgue portatif au profit d’un instrument plus étoffé, non mobile, qui reçut le nom d’orgue “positif”.

Les premiers pas vers un gigantisme qui conduisit au monumental instrument d’église que nous connaissons étaient effectués. Certains instruments comptent jusqu’à deux mille tuyaux et sont pourvus de plusieurs claviers. Ils nécessitent le concours de plusieurs “souffleurs” pour fournir l’air nécessaire au remplissage du réservoir à pompes qui alimente les tuyaux (aujourd’hui remplacé par une soufflerie électrique).
Chaque orgue est l’oeuvre d’un facteur, et est réalisé à l’endroit même de son implantation définitive ; il n’existe pas au monde deux orgues semblables.


Toccata et fugue en ré m de J. S. BACH


Caractéristiques :


Le principe commun à tous est le suivant :

  • une soufflerie fournit l’air
  • un réseau de canaux étanches conduit cet air aux tuyaux
  • une mécanique extrêmement complexe permet à l’organiste de sélectionner parmi les centaines ou les milliers de tuyaux certains “jeux” particuliers.
  • cette sélection s’opère à partir de la “console” de l’orgue, grâce à un système de “tirettes”. Le jeu proprement dit s’effectue à partir de plusieurs claviers dont l’un, le “pédalier”, est joué par les pieds.
  • l’air est insufflé vers les tuyaux, qui constituent le corps sonore de l’instrument. Ces tuyaux, répartis en “jeux” possédant chacun une couleur propre, sont soit en bois, soit en étain. Certains fonctionnent selon le principe d’une flûte (biseau), d’autres selon le principe d’un instrument à anche.
  • l’orgue couvre la totalité des sons audibles.
  • la diversité de ses jeux et la mécanique qui les régit en font le plus complet des instruments polyphoniques.


Facture de l’orgue





Jeux d’orgue


Liste des jeux d'orgue
http://decouverte.orgue.free.fr/jeux.htm
http://www.culture.gouv.fr/culture/orgues/jeux/jeux.html

Fichiers au format mp3 :

1.Plein-Jeu 1,10 Mo
2.Bourdon et Cornet 657 Ko
3.Bourdon et Voix humaine 2,33 Mo
4.Fonds + Cornet 2,11 Mo
5.Fonds 1.86 Mo
6.Fonds + Cromorne 2,62 Mo
7.Fonds 1,67 Mo
8.Fonds + Jeu de Tierce 2,31 Mo
9.Bourdon + divers jeux solo 2,74 Mo
10.Montre + cromorne 1,58 Mo
11.Cornet + jeu de tierce 1,40 Mo
12.Fonds 1,11 Mo
13.Fonds doux 1,05 Mo
14.Fonds doux 833 Ko
15.Fonds doux 0,99 Mo
16.Fonds doux 1,06 Mo
17.Fonds doux 1,10 Mo
18.Plein-Jeu + anches pédale 1,16 Mo
19.Fonds doux 3,70 Mo
20.Plein-Jeu 3,50 Mo
21.Fonds doux 1,36 Mo
22.Fonds 2,46 Mo
23.Bourdon + Hautbois 2,46 Mo
24.Berceuse de Vierne 3,72 Mo
25.Final de la 1 ère symphonie de Vierne 5,78 Mo




Schémas de fonctionnement